la subordonnée participe

I- DEFINITON :


Le participe peut avoir un sujet comme un verbe employé à un mode personnel. Il forme alors avec ce sujet une proposition subordonnée participe (ou participiale).

Exemples :

Les récoltes terminées, on organisait des séances de lutte chaque soir.
Mon ami parti, je me sentais seul.
Les pluies se faisant rares, les paysans implorèrent les génies.

Ainsi, la subordonnée participiale a comme noyau un participe passé ou présent . Si on supprime celui-ci de la phrase elle perd son sens.

Les repas servis, les convives mangèrent avec appétit.
(impossible de supprimer le participe : subordonnée participe)

Les repas (servis) étaient plantureux.
( le participe est supprimable : phrase sans subordonnée participe)

II- SES FONCTIONS :


La subordonnée participiale peut être :

complément circonstanciel de temps :

Exemples :
Les repas servis, les convives mangèrent avec appétit.
Les épreuves distribuées, nous nous mîmes à les traiter.
Les récoltes terminées, on organisait des séances de lutte chaque soir.

Indice : généralement, emploi du passé simple dans la principale.

complément circonstanciel de cause

Exemples :
Le car ne venant pas, on décida de partir à pied.
Notre gardien de but expulsé, les buts pleuvaient.

Indice : généralement, emploi de l’imparfait dans la principale ou emploi du participe présent dans la subordonnée.

complément circonstanciel de condition ou d’hypothèse.

Exemples :
Un deuxième puits creusé, le village aurait suffisamment d’eau.
La voiture dépannée, on pourrait reprendre la route.

Indice : généralement, emploi du conditionnel dans la principale.

III- SUBSTITUTIONS :

C’est ainsi qu’on peut la remplacer par une subordonnée conjonctive complément circonstanciel de temps, de cause ou d’hypothèse.

Exemples
Les repas servis, les convives mangèrent avec appétit.
Quand les repas furent servis, les convives mangèrent avec appétit.

Le car ne venant pas, on décida de partir à pied.
Puisque le car ne venait pas, on décida de partir à pied.

Un deuxième puits creusé, le village aurait suffisamment d’eau.
Si un deuxième puits était creusé, le village aurait suffisamment d’eau.

Tu aurais fait un très bon professeur de français mon cher ANAS FARISSI
Pardon ANAS ALLOUDI looooooooooool