Au Maroc, 2008 aura été l’année d’un triste record : plus de 4.000 personnes ont péri à cause des accidents de la circulation. Lesquels ont fait aussi près de 13.000 blessés graves et environ 80.000 blessés légers. Ce sont là des chiffres dignes d’une guerre civile qui est d’une rare violence.
A n’en point douter, parmi les 70.000 accidents enregistrés durant l’année écoulée, la plupart ont résulté de l’excès de vitesse et de l’inapplication des règles élémentaires du code de la route. Ce sont surtout les piétons et les conducteurs des deux-roues qui paient les frais de l’inconduite des chauffards, comme le confirme Azeddine Chraïbi, secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC).
L’origine du mal est donc connue. Que reste-t-il à faire maintenant que le ministère de l’Equipement et du Transport, aidé par le CNPAC, a presque tout essayé : la sensibilisation, la pédagogie, le choc des images, voire la répression ?
Mure réflexion
Alors que le Maroc célébrait, le 18 février, la journée nationale contre les accidents de la circulation, c’est surtout à la grande question de savoir ce que le Maroc peut encore faire, qu’ont tenté de répondre, à travers différentes actions menées à l’occasion, les responsables concernés.
Cette année, le champ de la réflexion a été élargi à travers l’organisation à Rabat, les 18 et 19 février, du premier séminaire maghrébin sur la prévention et la sécurité routières. Placée sous le thème «Le rôle des politiques de prévention face à la violence routière», cette rencontre organisée en partenariat avec la Prévention routière internationale (PRI), entre dans le cadre de la mise en œuvre des décisions de la onzième session du Conseil maghrébin des ministres du Transport tenue à Skhirat du 27 au 29 mars 2007 notamment celles relatives au transport routier et au programme maghrébin de prévention des accidents de la circulation. L’objectif du Maroc était de tirer profit des expériences étrangères en matière de lutte contre l'insécurité routière. De nombreux responsables et experts maghrébins, arabes et européens ont contribué à cet effort de réflexion. Surtout que «la route tue plus que les guerres dans la majorité des pays du monde», comme l’a souligné Joop Goos, président de l’Organisation mondiale de la prévention routière présent au séminaire de Rabat. Selon ce responsable, les accidents de circulation provoquent chaque année 1,2 million de décès et près de 50 millions de blessés dans le monde. Concernant le Maroc, ce responsable a affirmé que les chiffres pour un million d’habitants sont identiques au Portugal et à la République tchèque avec une moyenne de 125 morts contre 91 dans les pays avancés. «La situation est plus dramatique en Tunisie et en Syrie, qui enregistrent respectivement 151 et 240 décès», note-t-il.
Comme Joop Goos, différents séminaristes ont préconisé l’application, stricte et intransigeante, de la loi pour rétablir l’ordre sur les routes. De même, il a été rappelé que les règles de conduite relèvent aussi et surtout du civisme. D’où l’importance des actions éducatives, voire rééducatives, continues. C’est cette voie qui est privilégiée au Maroc, maintenant que se poursuit l’application de la seconde phase (2008-2010) du Plan stratégique intégré d’urgence de sécurité routière (PSIU), lancé en 2004. Surtout que les conflits d’intérêts politiques ont freiné l’élan coercitif pris par le Ministère de l’Equipement et du Transport. Ce recours à la manière forte a été pourtant jugé par des experts internationaux comme étant une arme nécessaire contre les criminels de la route.
A n’en point douter, parmi les 70.000 accidents enregistrés durant l’année écoulée, la plupart ont résulté de l’excès de vitesse et de l’inapplication des règles élémentaires du code de la route. Ce sont surtout les piétons et les conducteurs des deux-roues qui paient les frais de l’inconduite des chauffards, comme le confirme Azeddine Chraïbi, secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC).
L’origine du mal est donc connue. Que reste-t-il à faire maintenant que le ministère de l’Equipement et du Transport, aidé par le CNPAC, a presque tout essayé : la sensibilisation, la pédagogie, le choc des images, voire la répression ?
Mure réflexion
Alors que le Maroc célébrait, le 18 février, la journée nationale contre les accidents de la circulation, c’est surtout à la grande question de savoir ce que le Maroc peut encore faire, qu’ont tenté de répondre, à travers différentes actions menées à l’occasion, les responsables concernés.
Cette année, le champ de la réflexion a été élargi à travers l’organisation à Rabat, les 18 et 19 février, du premier séminaire maghrébin sur la prévention et la sécurité routières. Placée sous le thème «Le rôle des politiques de prévention face à la violence routière», cette rencontre organisée en partenariat avec la Prévention routière internationale (PRI), entre dans le cadre de la mise en œuvre des décisions de la onzième session du Conseil maghrébin des ministres du Transport tenue à Skhirat du 27 au 29 mars 2007 notamment celles relatives au transport routier et au programme maghrébin de prévention des accidents de la circulation. L’objectif du Maroc était de tirer profit des expériences étrangères en matière de lutte contre l'insécurité routière. De nombreux responsables et experts maghrébins, arabes et européens ont contribué à cet effort de réflexion. Surtout que «la route tue plus que les guerres dans la majorité des pays du monde», comme l’a souligné Joop Goos, président de l’Organisation mondiale de la prévention routière présent au séminaire de Rabat. Selon ce responsable, les accidents de circulation provoquent chaque année 1,2 million de décès et près de 50 millions de blessés dans le monde. Concernant le Maroc, ce responsable a affirmé que les chiffres pour un million d’habitants sont identiques au Portugal et à la République tchèque avec une moyenne de 125 morts contre 91 dans les pays avancés. «La situation est plus dramatique en Tunisie et en Syrie, qui enregistrent respectivement 151 et 240 décès», note-t-il.
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